La domiciliation

CHAT’LM

Modèle imputrescible et bioclimatique

Le terme, dont la paternité revient à Michel Cambazard, est lié à celui de « chat’lm ». Ce dernier, il y a 25 ans, a fait sourire les indifférents et les détracteurs du chat libre. Et pourtant, la domiciliation est l’aboutissement indispensable de la prise en charge des chats libres sur leur territoire : le chat-lm , c’est l’abri, qui remplace les cartons, polystyrènes et plastiques misérables qui, de tout temps, ont été offerts aux chats… Il peut être fabriqué « maison », ou être une niche à chien améliorée, il peut être à étage, avec mezzanine, grand ou petit…, en épicéa massif ou en bois marine, l’essentiel c’est qu’il protège du froid et de la pluie…

Mais le « chat’lm » doit être aussi protégé des actes de vandalisme… c’est pour cette raison que nous avons imaginé « l’Enclos », clôture en grillage fermée par une porte, mais agrémentée de chatières pour la libre circulation des chats.

La réussite de la domiciliation dépend de deux facteurs : d’une part, l’accord des autorités locales : direction d’hôpital, OPHLM, Parcs et Jardins…, d’autre part, la présence sur place d’une personne responsable de l’entretien de l’Enclos et des abris. L’installation d’un enclos dans un lieu éloigné des regards l’expose au vandalisme. Combien d’enclos sont réellement installés en France ? A notre connaissance, une vingtaine. Des milliers de chats sont stérilisés et relâchés sur leur territoire, mais peu de sites offrent la possibilité de mettre un enclos, faute surtout de bénévoles en nombre suffisant pour veiller à la sécurité et à l’entretien de l’installation.