Complément à la législation de 1999 :
“L’arrêté du 3 avril 2014 fixe les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’ espèces domestiques relevant du chapitre IV de l’article L 214-6 du Code rural et de la pêche maritime.”
« Les chats non identifiés sans propriétaire ou sans détenteur vivant en groupe dans des lieux publics sur un territoire d’une commune ne peuvent être capturés qu’à la demande du Maire de cette commune. Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que dans la mesure où le programme d’identification et de stérilisation prévu à l’article L 211-27 du code rural et de la pêche maritime ne peut être mis en œuvre. »
Depuis le 1er janvier 2015, les chats errants doivent être stérilisés et identifiés puis relâchés sur les lieux où ils ont été capturés.
Le Maire devra donc justifier son recours à la fourrière et son refus de mettre en œuvre un programme de stérilisation !
Les chats du Cimetière Montmartre, il y a 25 ans, ont eu la vie sauve parce qu’on les a stérilisé. La stérilisation supprime les nuisances – odeurs, bagarres, cris des chattes en chaleur, mais elle seule peut calmer nos peurs, peur de la prolifération de chats sans maître, peur de les voir envahir notre espace : nos caves, nos terrains vagues, nos squares, nos cimetières, nos écoles… peur des maladies qu’ils peuvent nous transmettre… peur d’être agressés, griffés, mordus…
Le chat errant est le reflet de nos peurs… et le premier réflexe est de le faire disparaître. Une colonie de chats stérilisés est une barrière contre l’envahissement de nouveaux abandonnés : les enlever ne règle pas le problème… d’autres chats ont très vite fait de réapparaître… Si aujourd’hui, la stérilisation apparaît comme la seule solution digne de notre société riche et « civilisée », c’est bien parce qu’il y a 25 ans, on a osé s’opposer à une réglementation inefficace et obsolète et à mettre en pratique une idée nouvelle.